Apprendre à conduire et apprendre à programmer…
On s’étonne souvent du nombre de langages de programmation que j’ai placé dans mon CV et on m’accuse presque de mensonge en prétextant qu’il est impossible d’en connaître autant…
OK, j’avoue, je ne pratique pas chacun d’eux tous les jours et il y en a que je maîtrise beaucoup mieux que d’autres… Néanmoins, j’ai déjà goûté (à l’université, dans d’anciens jobs ou tout simplement par plaisir) à tout ce qui se trouve dans ce modeste document et je pourrais, si on me le demande, réaliser de vrais projets avec chacune de ces technologies.
Pour moi, apprendre la programmation, c’est comme apprendre à conduire.
Une fois qu’on a appris le code de la route, compris le mécanisme d’embrayage et la façon dont il faut passer les vitesses, assimilé la façon de tourner son volant, de freiner et d’utiliser les principaux boutons, on est prêt à conduire n’importe quelle voiture. Il faudra évidemment un petit temps d’adaptation lorsqu’on passera d’une Opel Astra à une Mini Cooper car tous les boutons ne se trouvent pas au même endroit et le comportement général de la voiture n’est pas exactement pareil mais une fois qu’on a compris comment il fallait conduire une voiture, on peut toutes les conduire !
La programmation, c’est pareil. Une fois qu’on a acquis l’algorithmique générale, le paradigme orienté objet et tous les concepts lié à la programmation (objet ou non), le langage de programmation n’est plus une barrière. Evidemment, la syntaxe et certaines caractéristiques diffèrent d’un langage à un autre mais il ne faut absolument pas tout réapprendre à chaque fois ! Pour moi, quelqu’un qui connait Java ne devra pas faire beaucoup d’efforts pour maîtriser l’ActionScript 3, quelqu’un qui connait le PHP apprendra JavaScript en quelques jours, etc.
Voilà l’explication du mystère qui plane autour de mon curriculum vitae et qui semble passionner plein de gens (enfin… au moins deux personnes).